source: Vegactu.com
3 raisons de ne pas manger de miel
1° La production de miel n’est pas respectueuse du bien-être des abeilles
Pour récolter le miel mais aussi la cire, le propolis et la gelée royale, il faut chasser les insectes de leur ruche. La technique la plus utilisée consiste à enfumer la ruche, mais certains utilisent des répulsifs. Durant le processus, des abeilles sont intoxiquées ou écrasées.
Les reines voient souvent leurs ailes coupées pour s’assurer qu’elles demeurent dans la ruche.
Certains producteurs de miel plus respectueux que les autres s’assurent de laisser à leurs abeille un minimum de miel pour passer l’hiver, néanmoins dans tous les cas le miel prélevé est remplacé par du simple sirop de glucose, pauvre en nutriments, sans vitamines ni enzymes. Normalement, le miel est la seule source de nourriture de l’insecte durant la saison froide. Une quinzaine de grammes de ce miel a nécessité un millier d’aller-retours pour collecter du nectar !
Dans certains cas, les colonies d’abeilles domestiques sont détruites après la récolte, car l’importation au printemps de nouvelles colonies reviendra moins cher à l’apiculteur que de s’en occuper durant l’hiver.
En résumé, il y a une distinction à faire entre le fait pour l’humain de se débarrasser d’un agresseur (pou, puce…), qui est légitime, et l’exploitation délibérée des abeilles.
2° Cette exploitation est inutile
Il existe toute une gamme de produits de substitution, rigoureusement équivalents, dont les goûts et qualités nutritives ne sont plus à prouver. Le sirop d’érable et le sirop d’agave, notamment, présentent une texture similaire à celle du miel, mais aussi des goûts proches et délicieux. Le second présente de plus la vertu d’un pouvoir sucrant très élevé : une petite quantité suffit pour sucrer autant qu’une grande cuillerée de miel ou de sucre.
Pour varier les plaisirs, d’autre aliments comme le sirop de manioc, trop méconnu, restent toujours très proches du miel mais permettent de s’ouvrir à de nouvelles et délicieuses saveurs.
3° L’élevage d’abeilles domestiques nuit à la biodiversité
On l’ignore souvent, mais il existe des variétés d’abeilles sauvages (dont certaines ne se regroupent pas en colonies), qui ne produisent pas de miel mais se nourrissent uniquement de pollen. Outre l’abeille domestique, plus de 25 000 espèces d’abeilles, appartenant à une dizaine de familles, collectent du pollen et du nectar.
Ces insectes ont souvent un rayon d’action limité (contre une dizaine de km pour leurs congénères domestiques). En outre, pour partir butiner le matin, une abeille a besoin de s’être réchauffée. Les ruches étant maintenues à une température assez élevée par les apiculteurs, les abeilles domestiques peuvent les quitter de très bonne heure. Ces deux différences confèrent un net désavantage à toutes les abeille sauvages, qui voient leur niche écologique occupée.
Or, certaines espèces végétales ne peuvent être pollinisées que par une variété d’abeille spécifique. Il en va de même pour les bourdons, et pour d’autres espèces pollinisatrices, dont nous devrions prendre soin.
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