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L]
A toi mon Méli d'amour,
Toi qui n'avais que 3 semaines lorsque je t'ai retiré des mains de cet abruti. Qu'est-il-devenu de tes frères et soeurs ?
Toi qui es arrivé mi-décembre. Du coup, nous t'avons appelé Melchior.
Tu n'as été que gaieté, douceur, amour, joie.
Je me rappelle de nos ballades en forêt où tu étais infatiguable, tu me regardais toujours pour savoir si tu me faisais plaisir. A peine rentrés, tu allais chercher une balle ou un joujou. On en a fait des parties ensemble.
Comment oublier lorsque je rentrais le soir et que tu allais me chercher un chausson, puis après ton baiser sur le crâne, tu allais chercher le second, joyeux et content de me faire plaisir.
Nous avons vécu 12 ans de bonheur fusionnel et la dernière un peu moins pour toi entre deux crises. Puis, le déclin est arrivé avec pour moi cette angoisse permanente de te perdre.
Et puis, l'an dernier, dans la nuit du 25 au 26 juillet, j'ai dormi seule avec toi au pied de mon lit où je t'ai veillé, caressé ta fourrure, parlé. Puis ton regard s'étaignait peu à peu. Tu as attendu que ton maître se lève, je suis allée le voir 3 mn dans la cuisine, et au retour, tu avais passé le pont de l'arc-en-ciel. Tu m'as laissé anéantie, et tu n'as pas senti mon dernier baiser.
Tu m'as laissé un grand vide, mais sache qu'il est rare que je ne pense pas à toi.
Nous ne devions plus reprendre de chien tellement j'ai embêté mon entourage par ta perte, et ton maître voyant ma tristesse, m'a dit OK ! Donc, nous sommes allés chercher Chanel qui a adouci ma peine. C'est une gentille fille.
Repose en paix mon "sucre d'orge de douceur".